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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 13:40


 


Il se trouve qu'aujourd'hui, j'ai peu de temps à consacrer à écrire et fort heureusement, sans le vouloir, Jean-Francis est venu à mon secours.

En effet, après avoir lu mon article précédent, il n'était pas entièrement d'accord et m'a exposé quelques critiques.
Mais, gentleman comme vous commencez à le connaître, il l'a fait par @.

Etant donné que j'accepte volontiers les critiques lesquelles, lorsque évidemment elles ne sont ni gratuites ni sans fondement, sont toujours constructives et permettent d'ouvrir un débat.

Je lui ai donc proposé d'insérer ses commentaires et mes réponses dans cet article, ce qu'il a accepté aussitôt :
Tout à fait d'accord ! (Pour que tu publies, pas que "tu réfléchis lentement" !)

Ok, je ferai ça lundi !

Si, si tu l'as dit : je réfléchis lentement !!! :0038: 
Non, mais c'est moi qui le dis, c'est vrai quand je suis fatiguée, j'ai beaucoup de mal, encore un des symptômes de la fibromyalgie, et tu n'imagines pas le temps qu'il me faut pour taper (moi qui étais une championne de la frappe ! ), je passe mon temps à inverser les lettres... et à corriger par conséquent !

Stop, plus de clavier je file me reposer.


Voilà, si cela vous intéresse, voici le lien et ce serait vraiment bien si à votre tour vous nous disiez ce que vous en pensez Publicité télévisée - informations sur la DMLA

Merci Jean-Francis pour ta contribution en général et pour aujourd'hui en particulier car je n'ai eu qu'à faire les liens et la mise en page.


         
En fond sonore de cet article écrit à deux j'ai choisi un duo interprété par Charles Aznavour et Johnny Halliday "il faut savoir" extrait de l'album du grand Charles "Duos".
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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 11:24

En fond sonore un duo interprété par Marc Lavoine avec Quynh Anh "J'espère" extrait de l'album "Les duos de Marc".

... J'ai déjà vu cette publicité... sur plusieurs chaînes de télévision, d'accord ce n'est pas un "article publié dans..." mais je n'allais pas ouvrir une nouvelle catégorie !
Elle décrit les principaux symptômes de la DMLA, symptômes qui doivent évidemment amener à consulter un ophtalmologiste en urgence.
...et Laure me l'a judicieusement rappelée.

On y trouve notamment l'adresse d'un site d'informations sur la DMLA et ce site est vraiment complet et bien conçu.
Il a été réalisé par la Société Française d'Ophtalmologie en collaboration avec les laboratoires Novartis. (ndlr 31/01/2020 : il semble que je n'avais pas mis le lien vers cette publicité... erreur réparée ci-dessous bien que je ne sache pas s'il s'agissait du même spot !)


Si vous désirez voir le spot publicitaire, en arrivant sur la page d'accueil, allez sur "Actualités - vous et la DMLA" et vous pourrez le visionner. J'aime beaucoup la façon dont le sujet est traité car l'introduction est plutôt humoristique !
De plus, les vidéos sont sous-titrés et donc également à la portée des malentendants qui peuvent malheureusement être également concernés. (ndlr 31/01/2020 : le nouveau spot est en haut de pase... pas sous-titré. En fait tout ce que j'explique ci-dessous a changé... même le site reste bien conçu, ça c'est certain ! Je vous fais confiance pour vous y retrouver tout seul !)

Sur cette même page "Actualités" vous trouvez également les différents supports médiatiques (presse et radio) utilisés lors de la récente campagne de sensiblisation menée par la Société Française d'Ophtalmologie.


Revenons à la page d'accueil, sur la gauche, en haut, une démonstration en image des principaux symptômes : vous percevez moins bien les contrastes, votre vue baisse, les lignes droites sont déformées et apparition d'une tache.
Le fait de montrer ce qu'un malade voit est très intéressant car lorsque l'on dit, par exemple que les lignes sont déformées, ce n'est pas évident pour celui à qui l'on explique de visualiser le phénomène !
En suivant les différentes pages du site, on retrouve d'ailleurs plusieurs vidéos qui permettent de mieux appréhender ce que peut voir une personne atteinte de DMLA.

Ce qui me fait dire que le site est très bien conçu, c'est qu'il est divisé en trois grandes parties dans lesquelles chacun peut se retrouver :
- âgé de plus de 50 ans donc potentiellement à risques,
- atteint par la maladie,
- proche d'un malade.

Et dans chacune de ces parties, vous trouvez des informations communes mais aussi des informations spécifiques selon votre appartenance.
Vous pouvez directement accéder à certaines de ces informations sur la page d'accueil, en cliquant sur "Actualités - vous et la DMLA", "Qu'est-ce que la DMLA - en savoir plus", "Reportages - visionnez les vidéos" et une partie (en construction) qui sera consacrée aux "outils pour vous aider".


Je vous conseille notamment de ne pas rater cette page "dmlainfo.fr/vous-avez-plus-de-50-ans" ** sur laquelle dans la deuxième partie de la vidéo se trouve une animation avec schémas et explications très claires du fonctionnement de l'oeil. ** 
ICI se trouvait un lien que j'ai supprimé car il conduit sur une page qui n'existe plus. Néanmoins j'ai conservé l'article. En effet, sur chaque article je passe du temps en recherches et à rédiger et ainsi il en reste une trace avec quelques explications sur... l'actualité... de l'époque ! (ndlr... !)


Si vous êtes à un stade avancé de la maladie, si celle-ci est bien installée avec scotome central, allez également sur cette page "dmlainfo.fr/vous-avez-une-dmla" ** il y a une vidéo des différents exercices permettant de mieux utiliser la vision périphérique, vous y apprendrez qu'il est possible d'utiliser des outils d'aide visuelle ! ** ICI aussi il y avait un lien ! 

On trouve également l'adresse d'un site spécialement dédié aux proches des malades !
Attention, ce site n'est pas spécialement consacré à la DMLA mais à toutes les maladies invalidantes http://www.prochedemalade.com/ . Toujours d'actualité en Février 2017, il sera très utile aux aidants qui accompagnent quotidiennement l'un de leurs proches et ne savent pas toujours, dans les premiers temps, comment aborder cette situation sans heurter la sensibilité du malade tout en préservant leur propre vie ! (ndlr... !)


Voyons maintenant plus en détails ce qui se trouve dans chaque partie précitée.... et puis non !
Puisque vous êtes ici, c'est que vous êtes intéressés et je vous ai déjà dit et redit que l'on devait apprendre à vivre avec... donc pour ce faire il faut se prendre en charge !
J'arrête donc là mes explications, je ne vais pas tout vous pondre non plus !... 

Allez, filez sur le site et vous pourrez constater que le sujet est traité avec précision et sérieux... et ça fait vraiment plaisir car on se sent épaulés et compris !
Voici l'adresse :
  ** ICI aussi il y avait un lien... celui menant sur la page de référence ! 

(ndlr 31/01/2020 : j'ai mis l'adresse de la page d'accueil... plusieurs fois d'ailleurs au long de cet article... à vous de jouer !)


Mise à jour du 14/12/2009

A la suite de cet article Jean-Francis a eu la courtoisie de me faire quelques remarques en aparté et avec son accord, je tenais à vous en faire profiter car ses critiques sont très utiles !

Je viens de lire ton article sur la pub télé "pour la dmla". Bin oui, c'est de la pub !

Bien sûr, tu as raison d'en parler comme tu le fais. Bien sûr que ça informe utilement.
Mais ce qui m'écoeure c'est qu'il y a derrière, à la base un ENORME pognon à gagner (excuse-moi d'être "vulgaire").
Si tu savais ce que cette dmla rapporte à toute une chaîne d'intéressés sur divers plans, allant des laboratoires aux praticiens ophtalmos en passant par tous les "communicants" impliqués dans l'énorme campagne publicitaire en question...
J'en suis autant scandalisé que de l'abus de "position dominante" des chaînes d'audioprothésistes. (Autre sujet qui me tient à coeur=cf.écoeurement).


... ma réponse :
Je n'avais pas envisagé cela sous cet angle mais tu as évidemment raison, je manque complètement d'esprit critique et il faut toujours que quelqu'un me fasse ressortir les inconvénients, c'est sûrement dû à mon esprit toujours optimiste et qui ne voit le mal nulle part !

D'un autre côté je trouve que le site, à l'origine conçu par la SFO est bien fait donc puisqu'il existe pourquoi ne pas en profiter ?

Le pognon est partout autour de nous, il régit tout et à cette période de fêtes c'est encore plus flagrant et écoeurant mais comment faire pour passer à côté... on vit dans ce système il faut s'adapter ou faire comme je le fais parfois, mettre ses oeillères et ne plus vivre que pour soi, la survie peut aussi passer par l'égoïsme voire l'égocentrisme !

En tous cas, merci de m'exposer franchement tes opinions qui en plus ont le mérite de m'ouvrir les yeux !

C'est vrai qu'il faut "vivre avec", "faire avec". Et c'est vrai surtout qu'il y a beaucoup d'aspects positifs dans le fait de dépister puis de soigner de nombreuses personnes. Mais il faut s'efforcer de trier le bon et le mauvais, de pointer les dérives et les abus, sans attendre que ce soit un "clash" qui alerte bien trop tardivement (comme ce fut le cas par exemple pour les greffes de moëlle infectée, les prostatectomies inutiles, les médicaments dangereux, etc..). Il y a depuis 2 ans un emballement  à propos du Lucentis (objet de la "Pub dmla") qui peut inquièter. C'est tout. Et cela n'enlève rien (...encore que...) à tous les espoirs que l'on peut mettre dans ce traitement.

Je suis consciente que nous servons parfois de cobayes même si je n'en parle pas sur le blog mais il faut pour faire avancer le schmilblic ! Personnellement ça ne sera pas la première fois, pour la fibromyalgie j'ai été traitée pendant plus de 2 ans avec un médicament (dont j'ai oublié le nom.... il va falloir que je le retrouve !) et qui a été interdit sur le marché car il avait provoqué des déficiences cardiaques sévères, étant moi-même "à risque" dans ce domaine, je l'ai échappé belle ! Mais ça ne m'empêche pas d'espérer encore et toujours, Candide c'est moi !

 

Cathy a eu la gentillesse de laisser un commentaire dans lequel elle réagit aux propos de Jean-Francis et je l'en remercie aussi car, je ne veux pas passer pour ce que l'on appelle une beni-oui-oui, mais je respecte les opinions de chacun car chacun a ses propres raisons, ses convictions forgées par sa propre expérience.

J'avais lu également ton article et je m'étais rendu sur le site pour voir. Il est en effet bien documenté et bien conçu et on en a tous bien besoin.
Je tiens à préciser qu'il ya deux types de publicité :
-les publicité commerciales
-les campagnes d'information publique
La DMLA relève de la deuxième catégorie. Informer est très important, car la rapidité de consultation est déterminante dans cette maladie.
Alors, bien sûr, il y a aussi ceux qui "s'en mettent plein les poches" mais là c'est vrai pour tout et d'un façon générale l'argent mène le monde !
Pour autant, la maladie est réelle, touche énormément de personnes, et l'information est primordiale, donc je ne vois pas le mal dans cette campagne d'information, qui est à but non lucratif, car je pense que c'est l'état (donc nous les citoyens avec les impôts) qui la finance et non pas un laboratoire.
Cette semaine pour tenter de stabliliser ma maladie, on me fait une septième injection et une séance de laser avec Visudyne, vous imaginez le prix que je coûte en une semaine ??? Et le prix auquel je reviens depuis le début ? Faut -il penser de cette façon ? Non, je suis une malade et je suis le traitement que l'on me propose, l'argent n'est pas mon problème à ce moment là.
Bien sûr c'est écoeurant ! D'ailleurs c'est bien aussi le problème d'argent qui fait que dans certains pays, les médicaments nécessaires ne sont pas commercialisés, c'est parce que pour les maladies orphelines il n'y aurait pas de "gain commercial" que les recherches et les traitements ne sont pas fait...
Je préfère ne pas tout mélanger, et continuer à me soigner, être favorable à l'information diffusée, d'un côté et de l'autre tenter par des moyens, trop long à décrire ici, tenter de changer nos mentalités, et le monde dans lequel nous acceptons de vivre, où l'argent est ROI, pour aller vers un Monde dont l'homme serait le coeur...

 

Et n'hésitez surtout pas à cliquer sur "commenter cet article"
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 15:46

En fond sonore un jeune chanteur Raphaël avec une chanson de son album -édition spéciale Noël  2008- "Je sais que la terre est plate" intitulée "Le vent de l'hiver".

Il y a quelques jours un collègue de travail de mon Kiki lui avait donné un morceau de sanglier à faire rôtir au four.
Mon Kiki qui aime bien cuisiner de temps en temps m'a dit :
- Ne t'en occupe pas, je le ferai !
- ok, mais je vais chercher quelque chose d'un peu original pour l'accompagner !

J'ai donc cherché... sur Internet, évidemment ! D'ailleurs je pense que mes 2 ou 3 livres de cuisine n'ont pas été ouverts depuis très longtemps, c'est tellement plus simple d'aller dans un moteur de recherche ou sur un blog et de taper un ou deux mots plutôt que de tourner de malheureuses feuilles de papier !


La recette que j'ai choisie est simple et surtout il se trouve que j'avais les ingrédients dans mes placards et mon congélateur.

J'ai commencé par couper un petit morceau d'un bloc de foie gras qui était au congélateur et qui provenait d'une boîte achetée (oui... en promotion !) dans le commerce. Il devait y en avoir à peu près 150 grammes !
Regardez, estimez vous-même le poids, sachant qu'il s'agit d'une grande poële d'environ 30 centimètres de diamètre :


008

















Puis, j'ai ouvert une boîte de marrons sous vide, je les ai ajoutés au foie gras fondu ainsi que le jus provenant de la cuisson du sanglier.
Faute de jus de sanglier ce sera tout de même délicieux car le goût du foie gras se suffit à lui même.

Vous mouillez avec 10 centilitres de crème liquide (il ne m'en restait qu'un fond de boîte, soit environ 5 centilitres et ça a bien suffi... mais j'avais mon super jus de sanglier !).
Salez, poivrez et vous n'avez plus qu'à laisser mijoter à couvert à feu très doux pendant 35 à 45 minutes.

Surveillez si vous souhaitez que les marrons restent bien entiers... pas comme moi !


marrons foie gras





















Vous pouvez faire le contraire, c'est à dire laisser cuire davantage afin d'écraser le tout grossièrement, de disposer la préparation dans un de ces nombreux accessoires de cuisine en forme de cercle afin de la mouler !
Vous obtiendrez ainsi une présentation digne d'un... petit chef !
N'oubliez pas dans ce cas de garder un marron entier -ou aussi entier que possible- par assiette pour la décoration.
Astuce économique : utiliser un pot de yaourt ou tout autre coupelle !

Et dans la rubrique "en cuisine, tout est possible !" vous pouvez ajouter quelques lardons (enfin pas maintenant... en début de cuisson ! )

Bon appétit bien sûr !

Et n'hésitez surtout pas à venir suggérer d'autres recettes dans vos commentaires !

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 11:32


Il y a quelques jours, je vous parlais d'un contrôle pour un mélanome et je me suis rendue compte que je ne vous en avais pas parlé auparavant.

Certains penseront que ce n'est pas la bonne saison pour en parler étant donné que l'on relie toujours ce type de maladie au soleil.
Evidemment, le soleil semble être l'élément déclencheur mais son effet n'est pas immédiat, donc mon article est là pour vous mettre en garde car vous devez être attentif à tout changement de l'aspect de votre peau quelle que soit la saison.



Voilà comment j'ai su.....

Après mon opération du cœur (Greffe cardiaque : valve mitrale) j’ai repris vaillamment le travail, le cœur léger (forcément après l’opération il avait diminué de volume, le ventricule ayant retrouvé une taille approximativement normale) ! Je me sentais tellement bien en comparaison de ce que j’étais neuf mois plus tôt que j’allais jusqu’à refuser la reprise à mi-temps thérapeutique pour une reprise à temps complet… Oui, il me tardait de retrouver le boulot, ça peut étonner mais je voulais surtout me prouver que j’avais récupéré toutes mes capacités.

Tout allait très bien, j’avais retrouvé mon poste de travail avec autant de travail qu’avant mon départ, voire un tantinet davantage car ma remplaçante devait assurer ses fonctions et les miennes et ne faisait donc que l’essentiel. Je ne risquais donc pas de m’ennuyer et à nouveau je ne prêtais pas, de suite, attention à la fatigue qui peu à peu s’abattait sur moi.
Des douleurs inexpliquées s’ajoutèrent à cela. Evidemment j’ai tout de suite pensé à un rejet de ma greffe ou quelque chose dans le même style. Tout était parfait de ce côté-là, mon médecin généraliste m’envoya consulter une neurologue qui à son tour, après scanner puis I.R.M. négatifs, me dirigea vers l’hôpital afin d’y subir une ponction lombaire aux fins d’éliminer tout risque de sclérose en plaques dont je présentais de nombreux symptômes.
Le résultat fut, fort heureusement négatif, il s'agissait en fait des premiers symptômes de la fibromyalgie vraisemblablement déclenchée par le stress de l'opération cardiaque.

Un lundi matin, à l’aube, Je me retrouvais donc à l’hôpital une fois de plus, heureusement que je ne fais pas partie des personnes qui ont cet endroit en aversion ! De plus, j’ai toujours eu la chance d’avoir affaire à du personnel soignant prévenant et je ne suis pas très exigeante ! Vous vous souvenez qu’à cause de mes problèmes cardiaques je suis sous anticoagulants et qu’il faut faire monter mon taux de prothrombine avant toute intervention même minime. Je fus donc admise en cardiologie et non en neurologie. J’avais 5 jours à patienter avec comme seul soin, les 3 piqûres par jour dans le ventre et celles-ci étant à heures fixes, j’avais des loisirs !!! Entre le programme télé et la lecture (pour laquelle je ne suis pas très motivée lorsque je suis enfermée, je préfère lire en plein air, chacun ses manies), je commençais rapidement à trouver le temps très long….

Tout à coup me vint ce qui allait s’avérer une brillante idée : mon médecin traitant (que je consulte tous les deux mois pour le renouvellement de mes différents traitements) m’avait conseillé à plusieurs reprises, de montrer un grain de beauté -situé dans le milieu du dos- à un dermatologue. Donc, l’idée fut de profiter de mon temps disponible pour prendre rendez-vous avec le spécialiste ès grain de beauté de l’hôpital. Là, miracle, alors qu’il faut un délai de plusieurs semaines pour obtenir une consultation en passant par le secrétariat du service, étant "hébergée sur place", dès le mercredi j’étais examinée par un interne. Il décida qu’il fallait extraire sans tarder l’objet de son examen dont l’aspect était suspect : 
- rien de grave, on pourra faire ça le même jour que votre ponction lombaire. 
- d’accord !
- par hasard, il n’y a pas eu de cas de mélanome dans votre famille ? 
- pas que je sache, mais il faut un début à tout. 
- ne vous inquiétez pas, c’est très rare ! 
Ce court dialogue, entre deux portes, m’a un peu inquiétée. En définitive, j’étais plutôt amusée par le ton de cet aimable interne plutôt maladroit, mais gentil, mais maladroit…

Et re-télévision, re-lecture et conversation de salon (enfin dans l’entrée du service) avec mes voisins de chambre… J’ai même réussi -du moins je le crois- à apaiser par mes explications éclairées les craintes d’une dame âgée qui venait de subir une greffe de valve mitrale, ça ne vous rappelle rien, moi si ! Il suffit d’expliquer exactement ce qui va se passer. Généralement, les détails pratiques sont des vétilles que les médecins ne prennent (ou n’ont) évidemment pas le temps d’expliquer. Néanmoins, on est plus rassuré(e) lorsque l’on sait exactement à quoi s’attendre, ce que l’on peut ou ne peut pas faire, ce qu’il vaut mieux éviter, etc… Souvent, ce qui pour eux n’est qu’évidence ne l’est pas forcément pour le commun des mortels. Bref, la semaine s’est écoulée doucettement.

D’accord, le vendredi, il y avait un peu de tension dans l’air. Normal, la neurologue m’avait dit qu’une ponction lombaire ce n’était pas douloureux, mais elle n’allait pas non plus me dire le contraire. Notez, que certaines personnes bien intentionnées, m’avaient aussi affirmé que c’était très difficile à supporter. Donc, un ambulancier arriva pour m’accompagner sur le lieu du "supplice", annexe de l’hôpital -environ 3 kilomètres de balade-. Arrivée sur place, "ma" neurologue était là, mais c’est une interne -et de deux- qui allait pratiquer la ponction lombaire. J’étais assise au bord d’un lit, elle -la neurologue- me tiendrait les épaules pour que je ne me redresse pas au moment de la piqûre.
- Vous ne me faites pas une petite anesthésie locale… avant ? 
-  Non, inutile ! 
Et l’angoisse qui monte. 
- Décontractez-vous !… 
Je voudrais bien la voir à ma place ! 
- Voilà, c’est fini ! 
- Non, vous plaisantez, je n’ai rien senti !

Génial, me dis-je alors, je vais passer à l’étape suivante : la dermato. Retour, en ambulance, assise à côté du chauffeur. On descend côté  "Urgences" et il m’accompagne ou plutôt me précède le long des couloirs -longs les couloirs- jusqu’au service de dermatologie où il doit venir me chercher plus tard, après l’intervention.

J’attends donc debout dans la salle d’attente surpeuplée et je m’appuie discrètement contre un mur car je me sens un peu bizarre. Je commence à me dire que je vais avoir un problème si tout ce monde a rendez-vous avant moi. Heureusement, je suis appelée à peine 5 minutes après et ce n’était pas une simple impression, j’ai vraiment l’air bizarre car la secrétaire me demande si je me sens bien.

Voici maintenant un exemple flagrant du manque d’entente entre les praticiens. Lorsqu’elle apprend que j’arrive tout droit d’une ponction lombaire et que j’ai été "abandonnée" debout, que je suis venue "à pied" jusque là, elle en parle à la dermatologue [ce n’est plus l’interne]. Celle-ci crie au scandale. Il est inadmissible que je n’ai pas été transportée couchée et elle ne me laissera pas partir sur mes pieds. Devant sa colère, je me fais aussi petite que possible, j’espère qu’elle va se calmer avant de commencer son travail. Tout en préparant le matériel, elle demande à sa secrétaire-infirmière d’appeler le brancardier afin que mon retour en cardiologie se fasse en position allongée. Impossible, on ne monte pas dans les services avec les brancards. Nouvelle colère. Appel au service de cardiologie : on va descendre le lit de ma chambre. J’espère que vous suivez, j’avoue que c’est un peu long, c’est comme un feuilleton !!!

L’opération peut commencer. Là, j’ai senti l’aiguille et surtout le liquide de l’anesthésie locale. À part ça, RAS. On me fera connaître le résultat des analyses. Quelques minutes après, j’étais raccompagnée, avec quelques points de suture, dans mon lit et là aussi, la chef de service -moins catégorique- que sa collègue était très étonnée que l’on m’ait laissée marcher :
- Après une ponction, il faut rester alité 12 heures pour éviter les maux de tête. D’autant plus, lorsque l’on est migraineux ! 
Autre son de cloche (c’est une expression !), la neurologue m’avait dit que maintenant on pouvait marcher aussitôt (et moi qui ne savais pas qu’avant on ne devait pas le faire, pourquoi ne lui aurais-je pas fait confiance ?) et elle avait même ajouté que dans 99 % des cas, tout se passait très bien. Bingo, je suis le 1 % ! J’ai passé les deux jours suivants avec une migraine terrible, enfin normale, comme d’habitude, ni plus, ni moins ! Dire que j’aurais pu "profiter" de ces deux jours pour m’adonner à mes loisirs préférés, le papotage, les films sur une chaîne cryptée que je n’ai pas à la maison !
Primo, pourquoi tout le monde -enfin, les médecins- ne sait-il pas que "maintenant on peut marcher" sitôt une ponction lombaire ?
Deusio, pourquoi, s’il n’y a qu’un cas sur cent qui comporte des risques, y-a-t-il encore fallu que ça tombe sur moi ? Passons à la suite….


Revenons à mon mélanome car il s’agissait bel et bien d’un mélanome… et un malin… et de stade III… et je devais cette fois être opérée par un chirurgien. Je pris donc un premier rendez-vous. En fait de rendez-vous, heureusement que je ne travaillais pas car j’aurais demandé ma matinée et ça n’aurait pas suffi. En effet, au lieu de 11 H 10, comme prévu, il ne m'a reçue qu’à 13 H 00 et bien sûr sans le moindre mot d’excuse pour ce retard :
- Voyons cela ! Bon, Mme X (la dermatologue) me demande d’élargir seulement d’un demi centimètre sur le pourtour de la première cicatrise et d’autant en profondeur, j’opérerai sous simple anesthésie locale. Lundi prochain vous rentrerez pour les examens habituels, mardi on fera ça et le soir, vous pourrez rentrer chez vous. 
Là, j’ai voulu donner une petite précision quant à la nécessité de passer, avant, par la cardiologie à cause de mon T.P. :
- Comment ça votre T.P. ? 
- Oui, mon cardiologue m’a conseillé d’insister sur le fait que pour toute modification du T.P.-INR, il fallait que ça se passe en milieu hospitalier. 
- Qu’est-ce que vous croyez, que l’on a besoin des cardiologues et que l’on ne peut pas le faire dans notre service ? Est-ce que c’est lui qui va venir opérer ? De toute façon, je n’ai pas l’intention de toucher à votre T.P., j’ai déjà opéré des estomacs avec des taux aussi bas que le vôtre !

Tout ça sur un ton n’admettant pas de réplique. J’avais dû toucher un point sensible de l’animal. Admettez, vous qui êtes neutre que je ne pouvais pas savoir que j’étais tombée sur un as du bistouri qui pouvait travailler même dans des conditions déplorables. Je pensais que, dans la mesure du possible, l’on s’assurait toujours des meilleures conditions. Évidemment si, par hasard, un jour, mon appendice (ou autre chose) me chatouille et que l’on doive me la retirer en urgence, il n’y aura pas le temps de s’occuper de mon T.P. !

 

  • Je parlais du cas où il faudrait le faire, pour moi c’était un simple conditionnel. Une "aventure" antérieure, dont je pourrai aussi parler à l’occasion, avec une gynécologue m’a démontré que l’on ne prend jamais assez de précautions. Le problème étant que la plupart du temps on fait confiance à tout spécialiste mais que le spécialiste en question a tendance -je l’ai d’ailleurs déjà dit- à ignorer vos "spécificités" qui n’entrent pas dans la norme. Ce que j’aurais aimé préciser, mais il ne m’a pas laissé le temps de le faire, c’était qu’il existe de nouvelles méthodes (plus rapides) pour moduler un T.P., pour mon type de valve elles ne doivent absolument pas être employées (petit lexique du cardiologue).
  • J’avais surtout besoin d’être rassurée : il est manifestement banal pour lui d’enlever quelques cellules cancéreuses. Pour moi, c’étaient les premières ! Me sentant agressée, moi qui suis d’un naturel très timide, je n’ai plus dit un mot et je suis repartie avec mes angoisses auxquelles s’en étaient ajoutées de nouvelles !
  • Après un séjour de 10 jours au début du mois précédent et plus de 40 piqûres dans la peau du ventre (deux mois après, j’avais encore des traces d’hématomes !), je préférais sans aucun doute éviter le même parcours et ça aussi j’aurais pu lui dire s’il m’en avait laissé le temps.



Le jour de l’hospitalisation, vous comprendrez aisément que j’étais dans mes petits souliers ou plutôt chaussons, vous savez ces adorables petits trucs qu’on vous met aux pieds avant une opération. Pour les examens, il fallait que je rentre à jeun. Dès 8 H 00, j’avais ma chambre, vers 9 H 30, prise de sang. Je pensais qu’alors on allait me donner un semblant de petit-déjeuner. Je suis habituée à prendre quelque chose de consistant dès 6 H 30 et j’étais quelque peu en manque. Vers 10 H 00, arrive un brancardier :
- Vous êtes prête ? 
- Où m’emmenez-vous ? 
- Au bloc, bien sûr ! 
- C’était prévu pour demain ! 
- Ah ! non, aujourd’hui à 10 H 30 ! 
Il a l’air sympa et surtout de savoir ce qu’il dit. Je ne vais pas faire d’histoire. Mais…d’une part étant restée sur ce qui avait été prévu le jour du rendez-vous, j’aurais aimé être avertie du changement ; d’autre part, j’avais de gros doutes quant à la prise de sang faite environ une demi-heure auparavant. Il me semblait miraculeux que les résultats soient déjà connus !

Je pourrais passer directement au retour à la maison. D’autant plus que cela s’est fait le soir même. Cependant, j’ai un nouvel exemple du manque de sensibilité de ce chirurgien envers ses "clients" (je sais, je devrais dire patients, mais c’est volontaire !). Arrivée au bloc :
- Bonjour ! Après Madame (c’était moi !) vous me ferez monter l’orteil. 
Si je comprends bien, je ne suis qu’un mélanome. La préparation commence, sans un mot. Le personnel soignant pourrait, de temps en temps, donner quelques explications du genre "on va commencer par désinfecter localement, puis on mettra un champ stérile…. " Non, rien. Risque de travail répétitif peut-être. En tous cas, je suis certaine que ça aiderait les patients ! Après réflexion ça doit dépendre du "chef" car il n’y a que dans ce service que j’ai eu cette impression négative du personnel.

Me voilà en place. Ô miracle, le chirurgien me fait l’honneur de me donner de menues explications (notez que je n’ai même pas cherché à savoir pourquoi tout avait été avancé d’un jour) :
- Je vais vous faire une anesthésie locale, assez profonde, il faudra plusieurs piqûres. 
Après environ 5 minutes, il estime que le produit a fait son effet et attaque. Je suis évidemment attentive, on le serait à moins. Tout d’un coup, je ne peux pas m’empêcher d’émettre, entre les dents, un petit bruit d’aspiration signifiant aïe ! Aïe ! 
- Qu’est ce qui se passe ? Vous ne devez rien sentir. Vous savez, il faut faire la différence entre l’appréhension de la douleur et la douleur elle-même !
- J’ai quand même bien senti le scalpel ! 
Je peux vous dire que ce n’est vraiment pas drôle de sentir une lame qui vous rentre dans la chair. Peu de temps après, il revient au même endroit, cette fois pour décoller le morceau, par-dessous. Même réaction de ma part :
- Ah, alors ce n’était pas une impression !  Heureuse de lui entendre dire. C’est toujours vexant d’être prise pour plus fragile que l’on est. Voilà-ti pas qu’il continue le bougre. Sachant que l'insensibilisation n’était pas totale, il aurait pu m’injecter un petit peu plus d’anesthésiant. Non, et je peux vous dire que j’ai bien senti les 6 endroits où il a introduit l’aiguille pour faire les 3 points du haut. J’ai siffloté au premier, mais après, j’ai serré les dents et les poings et il n’a plus rien entendu ! Je le soupçonnais tout d’un coup d’être légèrement sadique et si c’était le cas je ne voulais pas lui donner la satisfaction de m’entendre gémir.
- Voilà, sans toucher au T.P. de Madame ! 
Tiens, il avait noté ça, je l’aurais pas cru. Bien sûr ! S’il avait été paon, il aurait fait la roue. Pendant toute l’opération, je l’avais quand même senti un peu tendu, surtout quand il disait 
- Aspirez, mais aspirez, je n’y vois rien !  N’insistons pas ! Au suivant ! Qu’on m’amène l’orteil !


Le soir même, après avoir vérifié malgré tout que je n’avais pas trop saigné, on me refit le pansement. Et je rentrai avec une ordonnance pour des soins à domicile tous les matins jusqu’à complète cicatrisation. J’ai donc eu le plaisir de revoir mes infirmières (elles sont trois toutes très gentilles et douces) tous les matins pendant 3 semaines environ.

Ces quelques jours n’ont pas été faciles à vivre. Après la première opération, je n’avais ressenti qu’une petite douleur. La deuxième m’a laissé un souvenir plus pénible. D’après les infirmières, c’est dû au fait d’avoir "été réopérée sur des chairs encore à vif". Je devais éviter tout mouvement brusque, je ne pouvais pas me plier en avant, ni sur le côté. Le pire étant pour se coucher. Moi qui avait pris la bonne habitude de dormir sur le dos depuis deux ans, j’ai dû réapprendre à dormir…. sur le ventre !


Pour terminer, passons aux séquelles.
Physiquement, le dos est une zone idéale car généralement cachée par les vêtements. De toutes façons, la cicatrice est parallèle à la colonne vertébrale, il s’agit d’un petit sillon d’environ 1 cm de profondeur (diminuant peu à peu) et de 10 bons centimètres de long, pas vraiment inesthétique à cet endroit-là, donc tout à fait négligeable.
Psychologiquement, c’est évidemment plus difficile à gérer car il y a toujours la crainte d’une récidive.
Mais, pratiquement (nous voilà enfin dans le vif du sujet de la rubrique…), il y a des précautions élémentaires à prendre qui doivent éliminer le risque : éviter le soleil et s’en protéger. Donc l’été je ne devrais jamais porter de vêtements sans manches mais je m’autorise les manches courtes et je suis pratiquement toujours en pantalons (mais il en existe de très légers).
Il suffit essentiellement d’adapter sa garde-robe en conséquence ce qui n’est pas compliqué. Il faut aussi, ce qui par contre n’est pas toujours esthétique car ça a une fâcheuse tendance à briller, s’enduire littéralement de crème solaire à fort indice de protection bien que là aussi depuis 10 ans, il y a eu des progrès.
Autre point important : ne pas oublier de consulter régulièrement (tous les trois mois la première année, ensuite tous les 6 mois) la dermatologue qui procède à un examen clinique, puis fait faire un bilan plus complet (prise de sang, scanner, radio du foie…).

Si vous avez le moindre doute quant à un vilain grain de beauté, foncez, n’attendez pas !

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les glisser dans vos commentaires et le cas échéant j’ajouterai des précisions.

Mise à jour du 04/02/2010 : quelques photos ajoutées sur les conseils d'un de mes lecteurs assidus, Eric.
Certaines peuvent amuser : Qu'est qu'il s'est pris celui-là
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Pas mal... celui-là aussi (le coup de soleil !)
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Mais celui-ci, je n'aurais jamais voulu le voir, mais il existe alors autant le montrer... parents inconscients ?!
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Je tiens à redire, que je n'écris pas tous ces articles sur mes expériences en matière de santé par exhibitionnisme et encore moins pour me faire plaindre mais afin d'essayer d'aider les personnes qui pourraient souffrir des mêmes maladies.
De plus, j'espère démontrer qu'il ne faut pas avoir peur de la maladie et de la douleur des autres, il ne faut pas avoir peur d'aborder le sujet avec eux car ça les aide.
Souvent lorsqu'on est en bonne santé on a tendance à éviter les malades par peur de ne pas savoir quoi leur dire ! Commencez simplement par demander comment il ou elle va ! Si l'intéressé(e) a envie d'en parler il ou elle le fera et dans le cas contraire il vous suffira de vous conduire comme vous le faites habituellement avec lui ou elle ! Voilà !

 

                       
En fond sonore une chanson interprétée par Nana Mouskouri "Soleil, soleil".

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 15:16

En fond sonore, j'ai déniché ce titre que je n'avais jamais entendu, pas plus que son interprète d'ailleurs ! Il s'agit de Robert Sandoz, artiste complet, également acteur et metteur en scène de théâtre, la chanson "à table" est extraite de son premier album "Les perdants magnifiques".



Comme vous pouvez le constater je suis dans une période cuisine.... certainement à cause de la grisaille extérieure !


J'avais donc entendu une recette de jarret de porc farci destinée à se terminer dans un bocal qu'il suffisait de faire stériliser en guise de cuisson et que l'on pouvait ensuite consommer chaud ou froid (idéale pour les nombreux pique-niques que nous faisons dès les premiers beaux jours !).

Oui mais voilà.... je n'ai jamais réussi à faire rentrer mes jarrets dans les bocaux !
Mais une fois la recette réalisée, vous pourrez essayer, les miens étaient peut-être trop petits... ou mes jarrets trop gros ou trop farcis car je n'avais pas les proportions de farce !


Ma recette est très simple et économique car j'ai utilisé 2 jarrets d'environ 600 grammes chacun (4,75 euros) et 600 grammes de chair à saucisses  (2,45 euros), soit 3,60 euros pour un jarret cuisiné.


Je ne vous l'ai peut-être pas encore dit, mais jusqu'à ces dernières années, je n'ai jamais vraiment cuisiné surtout par manque de temps. Je me contentais de faire cuire de la viande et autres produits, prêts à cuire !
Donc, de ce fait, je ne me suis jamais vraiment bien équipée pour la cuisine. Tous mes ustensiles (robot, hachoir, couteau électrique...) ont plus de 30 ans (Hé oui, le matériel d'autrefois était conçu pour durer !);

Pour réaliser cette recette, il faut désosser les jarrets, mais n'ayant qu'un grand couteau qui coupe comme il y voit, j'ai dû me rabattre sur un simple petit couteau à dent !
L'opération s'est avérée longue et difficile, mais avec un bon couteau ça devrait être beaucoup plus simple. Voici le résultat :





Ensuite, dans un saladier, mélangez votre chair à saucisse avec sel, poivre, 2 gousses d'aïl finement hachées, un peu de quatre épices (ou/et tout autre épice que vous aimez).
Mettez la chair au milieu et ficelez ! J'avais préparé une grosse aiguille et de la ficelle à rôti afin de faire une jolie couture mais c'est là que j'ai mieux compris à quel point la couenne du porc est plus que coriace !
Voici mes jarrets avant :




et après :



Après plusieurs tentatives afin de les glisser dans différents bocaux et surtout de les en extraire après avoir constaté que je ne parviendrais jamais à les y mettre en entier, j'ai évidemment dû recommencer le garnissage et le ficelage.

Je me suis donc rabattue sur une simple cuisson au four, après y avoir simplement ajouté un peu de graisse de canard, du sel de Guérande et un peu d'eau. Cuisson d'environ 1 H 30 à 180° (6).




... et j'ai fini par l'avoir ce fichu jarret, du moins l'un d'entre eux !
Après cuisson, je l'ai coupé en tranches et... dans le bocal pendant 1 heure de plus !
Quant à l'autre, il s'est retrouvé dans nos assiettes en compagnie de quelques lentilles faites maison !





Bon appétit bien sûr !


Et n'hésitez surtout pas à venir suggérer d'autres recettes dans vos commentaires !

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 17:53






J'ai chamboulé tous mes plans.

Si vous êtes passé(e) par ma page d'accueil, vous avez pu voir que j'avais prévu un article "cuisine" et puis le temps qui n'est décidément pas mon ami, qu'il s'agisse du temps, météo ou du temps qui passe, je me suis laissée déborder !

Résultat, je préfère jeter quelques mots par ci par là afin de ne pas laisser ces pages à l'abandon et aussi de vous tenir informé(e) !


Il faut dire que le lundi est souvent chargé même lorsque l'on reste chez soi toute la semaine !
Je me demande souvent comment je parvenais, auparavant, à mener de front, ménage, cuisine et vie professionnelle ! Il est vrai que j'ai un rythme de vie bien moins trépidant et une qualité de vie bien meilleure, même si parfois ce qu'on appelle "la vie sociale" me manque... mais pas souvent et très peu !


Donc, en ce lundi : rangement du désordre du week-end (nouvelle règle d'or : ne rien faire de fatigant ou que l'on n'a pas envie de faire pendant ces deux jours !) ; lessive de la semaine et ce qui a fichu mes plans à l'eau : un autre contrôle technique, cette fois-ci des os !
Vous avez compris, je passais une ostéodensitométrie. Là aussi je suis précoce, je suis déjà en ostéopénie et d'ici 5 ou 6 ans au mieux, je serai ostéoporosée (ça se dit, du moins le radiologue l'a dit !). Je vous en reparlerai car ma journée n'est pas terminée et je vais devoir arrêter là mes péroraisons !
Lundi soir : aquagym tonique... ce soir pour moi, elle ne sera que modérément tonique étant donné mon état de fatigue !
Alors, pourquoi y aller me direz vous, ça va te fatiguer encore plus !
Mais non, mais non, au contraire, ça fait travailler les muscles en douceur, il suffit de ne pas trop forcer lorsqu'on n'en est pas capable !

Je vais tout de même vous chercher une petite chanson avant de partir ainsi que des décorations de Noël !
Vous l'avez peut-être remarqué (mais je n'en suis pas sûre car personne n'en a parlé !) que depuis le 1er Décembre, avant chaque article, après avoir farfouillé à droite et à gauche, j'ajoute une petite décoration de fête !


              
Pour le fond sonore, il y a une chanson triste qui me trotte dans la tête, certainement à cause du temps tout gris : "le petit cheval dans le mauvais temps", je vais essayer de la trouver...
Voilà, elle est interprétée par Georges Brassens et est extraite de l'album "La mauvaise réputation".

N'hésitez pas à cliquer en dessous "écrire un commentaire" !
... et merci de cliquer sur mes liens sponsorisés, avant de quitter cette page, ça ne vous prendra que quelques secondes (mes liens sont intéressants ! ), ça ne vous engage à rien, juste un peu de reconnaissance pour mon travail...  

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 12:00

En fond sonore une chanson interprétée par Christophe Maé choisie pour... son titre !

Après des séances de kiné quasi ininterrompues, mon Kiki souffre toujours autant.
Tous les soirs avant d'aller au lit il prend un comprimé de Tétrazepam, un décontractant musculaire qui le soulage un peu et l'aide à trouver le sommeil pendant quelques heures mais la plupart du temps, la douleur le réveille bien avant l'heure prévue.


Notre médecin traitant pour continuer le protocole préconisé par le spécialiste du Centre Aquitain du Dos (
Centre Aquitain du Dos - Lombalgie ) l'a adressé à un confrère spécialiste en médecine physique et de réadaptation.

Il avait rendez-vous hier.
Je l'avais évidemment accompagné car autant que lui, j'attendais beaucoup de ce rendez-vous !

On en est ressortis écoeurés, désabusés et désorientés car sans solution !


D'abord, plantons le décor : en rentrant pas d'accueil, d'un côté une porte ouverte sur une salle où une personne est en plein effort (rééducation d'un bras appremment !) ; à gauche une porte bien entre-ouverte et une personne assise qui attend en face d'un bureau vide ; en face une petite salle, des gens assis, sûrement la salle d'attente avec 6 chaises, toutes occupées donc on attend debout dans l'entrée (déjà pas évident car quand on vient en rééducation normalement c'est qu'on a des problèmes assez sérieux !).
Il s'est à peine écoulé 5 minutes que 2 personnes se suivant de peu viennent nous rejoindre dans l'entrée !
Et le ballet commence, on s'aperçoit que de chaque côté de la mini salle d'attente se trouvent deux autres pièces occupées par des patients, et celui qui doit être le médecin, passe et repasse d'une pièce à l'autre en finissant d'expliquer ce qu'il doit faire au patient qu'il vient de quitter et sans se soucier de ceux qui attendent ! (Bonjour la discrétion et comment appellent-ils ça dans certaines administrations ou autres... "la zone de confidentialité", ici on en est loin !)

En moins d'une heure, une vingtaine de patients vont ainsi défiler avant qu'il nous appelle ! Mais malgré tout, il n'a que 35 minutes de retard.
On s'assoit dans une des pièces, il lit la lettre d'introduction de notre médecin, demande si Kiki a passé un examen d'IRM, lit le compte rendu et lui demande de se mettre torse nu : il revient !
Qinze minutes plus tard, après avoir passé 5 minutes dans chacune des 3 autres salles il finit par revenir, fait pencher Kiki en avant, en arrière, lui tate le dos, appuie pour voir où ça fait mal...
Ensuite il lui demande s'il veut qu'il lui fasse une piqûre, alors que 5 minutes avant il avait semblé douter de l'efficacité tant de la mésothérapie que des infiltrations !

Kiki qui n'aime pas du tout les piqûres et qui aime bien savoir ce qu'on lui envoie dans le corps, lui répond : "Non !" "Bon, il veut pas, tant pis pour lui, je reviens, rhabilles-toi !" (Hé oui, déjà amis, il tutoie mon Kiki, à moins que ce soit une impression, j'ai dû mal entendre !).

Cette fois, il revient seulement 5 minutes après et déclare simplement que dans les cas comme celui là, quand tout a été essayé, il n'y a rien à faire, sauf du sport et se remettre en forme !!!
"Je vais vous proposer quelque chose..." On a pensé (on se l'est dit après) il va passer à l'étape rééducation fonctionnelle comme préconisé par le spécialiste qu'on avait rencontré au Centre Aquitain du Dos !
Que nenni : ".... tu fais une heure de vélo par semaine et si ça ne va pas mieux, tu reviens me voir au début du mois prochain !" (il le tutoie bien !).

Imaginez la déception. Lorsqu'on va voir un spécialiste parce que les traitements habituels ont échoué les uns après les autres, on s'attend au moins à un examen approfondi et on pense qu'il va peut-être trouver quelque chose qui a échappé à un "simple" médecin.
On avait apporté outre l'IRM, un scanner, la dernière radio et la précédente afin qu'il puisse comparer et une prise de sang complète.
Il n'a rien regardé !

Si Kiki suit ses conseils, au début du mois prochain, il aura fait 3 ou 4 heures de vélo et ça devrait suffire pour qu'il aille mieux ! Mais bon Dieu, c'est sûr, il va nous en faire au moins 3 heures par semaine de vélo mon Kiki et même une par jour s'il le faut !
Je ne dis pas qu'il ne faudrait pas qu'il prenne l'habitude d'avoir une activité physique régulière et d'ailleurs, il va le faire, mais même musclé ce n'est pas cela qui va empêcher le pincement du nerf sciatique entre ses vertèbres usées !

Quelle rigolade, on est sortis en ayant la nette impression qu'il avait bien assez de figurants dans son ballet incessant et qu'il ne voulait pas s'encombrer tout de suite d'un nouveau personnage... alors au début du mois prochain, si ça ne va pas mieux, il doit avoir des places qui se libèrent !

Addendum : après "enquête" de Kiki auprès de ses collègues de travail, il semblerait que ce médecin soit "un bon !", on a sûrement eu la malchance qu'il soit dans un mauvais jour !


Prochaine étape pour Kiki : il ne sait pas, il ne sait plus quoi faire ni à quel saint se vouer et moi je me sens tellement impuissante pour le conseiller.
Ce cher spécialiste doit envoyer un rapport à notre médecin traitant (ça ne devrait pas être très précis ni très technique car il n'a pris aucune note, va-t-il seulement le faire ????).
Donc dans 8 jours Kiki reviendra chez notre médecin traitant et essaiera de trouver une autre solution... ou un autre spécialiste à consulter !..... à suivre !
         



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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 10:10



 



Je rentre de mon contrôle technique annuel suite à l'opération de ce fichu mélanome... (il faudra que j'acrive un article à ce sujet...) déjà 10 ans !
Je suis toujours prise en charge à 100 % car il était à un stade assez avancé et je devrai donc passer à la révision tous les ans.
Sur mon attestation de Sécu, je suis couverte jusqu'en... 2090 : j'aurai quand même 137 ans !!!
Quand je l'avais reçue, j'avais appelé mon centre de Sécu, on m'avait répondu que ce n'était pas une erreur mais simplement pour être sûr que je serais couverte à vie ! Je veux bien croire que la médecine fait des progrès, mais quand même !
Ma dermato sera à la retraite avant, dommage elle fait partie des médecins que j'apprécie beaucoup tant par leur professionalisme que par leur gentillesse et leur écoute du malade !


Hier, je vous parlais des dernières nouvelles en matière de DMLA, pas très rassurantes !

Aujourd'hui, j'ai aussi écrit un nouvel article concernant mon Kiki et ce n'est pas... brillant !

Lorsqu'on atteint un certain âge, que l'on commence à être lassé(e) de travailler, on aspire à se reposer et à profiter de sa retraite, rien de plus normal après des années de "dur labeur" pour reprendre une expression consacrée.

En ce qui me concerne, cette retraite est arrivée 13 ans plus tôt que prévu et je dois dire que j'aurais préféré travailler 10 ans de plus et y arriver en meilleure santé !

Et maintenant, mon Kiki qui est encore à 5 ans de la date butoir se retrouve à son tour dans un état physique déplorable.

Deux petits vieux tout abîmés, tout cassés, fatigués de souffrir et de devoir se battre tous les jours, voilà ce que nous sommes alors que nous avons tout juste eu le temps de commencer à évoquer de beaux projets de belle retraite....
Mais nous sommes ensembles et c'est notre force, nous ne sommes que l'ombre de ce que nous pourrions être, mais deux ombres soudées qui continuent à avancer et à espérer que des jours bien meilleurs viendront !

à suivre, la suite des problèmes de mon Kiki...


En fond sonore, une chanson que je crois avoir déjà utilisée pour un autre article "Espérer" interprétée par Michel Sardou et extraite de son album "Du plaisir".

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 10:00

En fond sonore vous avez bien évidemment reconnu notre vieux rocker Johnny Halliday qui interprète "Vivre pour le meilleur" extrait de l'album enregistré avec son fils David "Sang pour sang".


Plusieurs articles parus récemment mettent l’accent sur le rôle dans la DMLA des anticoagulants et des antiagrégants plaquettaires (du type Aspirine), deux traitements visant à empêcher la formation de caillots sanguins.
 

J’ai pris connaissance du premier article à cette adresse : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19939348


J’ai retrouvé le même article de presse sur le site du Journal Américain d’Ophtalmologie (American Journal of Ophtalmology – AJO) :

http://www.ajo.com/article/S0002-9394(09)00659-X/abstract


Cet article relate les conclusions d’une étude menée à l’Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort sur le Main en Allemagne par les Docteurs Claudia Kuhli-Hattenbach, Ina Barbara Fischer, Rainer Schalnus et Lars-Olof Hattenbach.


Les sujets de cette étude au nombre de 71 étaient des patients atteints de DMLA se trouvant par ailleurs sous traitement par anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires.

Il s’agissait d’évaluer chez eux les facteurs d’incidence et de risques hémorragiques sous-rétiniens. En moyenne, cette étude démontre que lorsqu'un patient avait une hémorragie sous-rétinienne, l'étendue de celle-ci était 3 fois plus importante.


L’étude conclut donc à la nécessité de sensibiliser les médecins à ce risque lorsqu’ils décident de prescrire ce type de traitements à un patient atteint de DMLA ainsi qu’à leur durée.

 


Le deuxième article rapporte l'intervention du Docteur Cameron Johnston lors du Congrès de spécialistes de la rétine qui s’est tenu à New York le 2 Octobre dernier et présente les mêmes conclusions .

 


Quant au docteur Daniel Kierman de l'Université d'Illinois à Chicago, lors de ce même congrès, il précise que parmi les patients atteints de DMLA sous anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires 63 % développent des hémorragies sous-rétiniennes alors que chez ses autres patients il n’y en a que 29 % !


En résumé chez les personnes atteintes de DMLA qui sont sous ce type de traitements les risques hémorragiques sont beaucoup plus importants et lorsqu'une hémorragie se produit elle est beaucoup plus étendue !

  
Voilà, des nouvelles pas franchement réjouissantes, surtout pour les personnes qui comme moi sont sous anticoagulants à vie avec aucune possibilité de prendre un traitement substitutif ou de diminuer la posologie.
Dans mon cas, je prends une quantité relativement importante : 30 mg par jour car les prothèses de valve mitrale sont plus fragiles que les prothèses aortiques et exigent une meilleure fluidité du sang !


Mais comme dit le proverbe, une personne avertie en vaut deux ! Je n'ai plus qu'à continuer à me préparer à un probable (même s'il reste hypothétique) réveil de mes fichus néo-vaisseaux !... et en attendant de meilleures nouvelles seront peut-être tombées !



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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 08:45


J'avais cette recette depuis plusieurs mois dans mes brouillons et une récente émission sur France Bleu Gironde avec le Chef Bruno Oliver m'a rappelé que je l'avais mise de côté pour les fêtes... voilà donc le moment de la ressortir.

Comme vous commencez à me connaître vous savez que je cherche toujours à faire des économies... donc en général j'achète mes foies gras lorsqu'ils sont en promotion et je les mets au congélateur.

J'utilise donc des foies surgelés mais la recette est exactement la même avec un foie frais.

Première opération : déveiner votre foie gras.
Il suffit pour ce faire d'ouvrir votre foie et de le mettre à dégorger pendant environ 2 heures dans du lait, ensuite les veines se détacheront facilement sans abîmer le foie.

.... deux heures plus tard : sortez votre foie et essuyez le soigneusement avec un papier absorbant ou un torchon propre. Vous n'avez plus qu'à tirer délicatement sur les veines et à enlever les quelques filets de sang qui pourraient encore s'accrocher (il y a des têtus partout !) avec la pointe d'un couteau.

Avant de refermer le foie, salez et poivrez bien l'intérieur, puis poivrez l'extérieur.

Prenez des bandes de gaze et enveloppez votre foie très serré en essayant de former un genre de saucisson.
Si vous préférez des tranches carrées, vous pouvez également le façonner en le plaçant dans une terrine et en tassant jusqu'à ce qu'il ait pris la forme souhaitée : cette opération est à effectuer avant de mettre la gaze.

Pour terminer vous allez devoir placer votre bébé ainsi emmailloté dans un récipient (type Tupperware ou terrine) suffisamment grand pour qu'il soit entièrement entouré de gros sel (Guérande si vous avez, mais un bon Bayonne fera l'affaire !). 
Commencez par mettre une bonne épaisseur de sel au fond du récipient, déposez le foie et recouvrez...


Fermez avec le couvercle si vous avez une boîte hermétique ou avec une feuille de film alimentaire pour une terrine et placez au fond du réfrigérateur pendant 36 heures.

Ne l'oubliez pas car il serait trop salé.
Dans un premier temps, vous pouvez essayer de ne laisser que 24 heures, pour ma part, je ne le trouvais pas assez salé !

Vous n'aurez plus ensuite qu'à sortir du sel, essuyer si nécessaire et découper.

Se conserve seulement quelques jours, mais de toutes façons, une fois entamé, vous n'aurez pas envie de le laisser s'éterniser dans le réfrigérateur !

Attention si vous faites le compte des heures... prévoyez de le préparer 2 ou 3 jours avant consommation !


Dès que possible j'insère quelques photos... 


Bon appétit bien sûr !

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  • : DMLA débutante de nenette33
  • : DMLA débutante... ma vie quotidienne avec la progression de la maladie, les traitements et leurs résultats. Mais j'ai aussi une vie dans laquelle je fais tout pour oublier mes problèmes de santé... et ça ce n'est pas triste ! Dès l'apparition des premiers symptômes, le diagnostic est tombé très rapidement. Début du traitement sous quinzaine : 3 injections de Lucentis à un mois d'intervalle ! Stabilisée depuis 2009...
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