En fond sonore vous avez bien évidemment reconnu notre vieux rocker Johnny Halliday qui interprète "Vivre pour le meilleur" extrait de l'album enregistré avec son fils David "Sang pour sang".
Plusieurs articles parus récemment mettent l’accent sur le rôle dans la DMLA des anticoagulants et des antiagrégants plaquettaires (du type Aspirine), deux traitements visant à empêcher la formation de caillots sanguins.
J’ai pris connaissance du premier article à cette adresse : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19939348
J’ai retrouvé le même article de presse sur le site du Journal Américain d’Ophtalmologie (American Journal of Ophtalmology – AJO) :
http://www.ajo.com/article/S0002-9394(09)00659-X/abstract
Cet article relate les conclusions d’une étude menée à l’Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort sur le Main en Allemagne par les Docteurs Claudia Kuhli-Hattenbach, Ina Barbara Fischer, Rainer Schalnus et Lars-Olof Hattenbach.
Les sujets de cette étude au nombre de 71 étaient des patients atteints de DMLA se trouvant par ailleurs sous traitement par anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires.
Il s’agissait d’évaluer chez eux les facteurs d’incidence et de risques hémorragiques sous-rétiniens. En moyenne, cette étude démontre que lorsqu'un patient avait une hémorragie sous-rétinienne, l'étendue de celle-ci était 3 fois plus importante.
L’étude conclut donc à la nécessité de sensibiliser les médecins à ce risque lorsqu’ils décident de prescrire ce type de traitements à un patient atteint de DMLA ainsi qu’à leur durée.
Le deuxième article rapporte l'intervention du Docteur Cameron Johnston lors du Congrès de spécialistes de la rétine qui s’est tenu à New York le 2 Octobre dernier et présente les mêmes conclusions .
Quant au docteur Daniel Kierman de l'Université d'Illinois à Chicago, lors de ce même congrès, il précise que parmi les patients atteints de DMLA sous anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires 63 % développent des hémorragies sous-rétiniennes alors que chez ses autres patients il n’y en a que 29 % !
En résumé chez les personnes atteintes de DMLA qui sont sous ce type de traitements les risques hémorragiques sont beaucoup plus importants et lorsqu'une hémorragie se produit elle est beaucoup plus étendue !
Voilà, des nouvelles pas franchement réjouissantes, surtout pour les personnes qui comme moi sont sous anticoagulants à vie avec aucune possibilité de prendre un traitement substitutif ou de diminuer la posologie.
Dans mon cas, je prends une quantité relativement importante : 30 mg par jour car les prothèses de valve mitrale sont plus fragiles que les prothèses aortiques et exigent une meilleure fluidité du sang !
Mais comme dit le proverbe, une personne avertie en vaut deux ! Je n'ai plus qu'à continuer à me préparer à un probable (même s'il reste hypothétique) réveil de mes fichus néo-vaisseaux !... et en attendant de meilleures nouvelles seront peut-être tombées !
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