Le canal carpien situé à l'intérieur de la paume au niveau du poignet est en simplifiant un petit tunnel formé par des os (les os du carpe) à l'arrière et un épais ligament à l'avant !
Dans ce canal rigide et inextensible passe le nerf médian qui donne leur sensibilité au pouce, à l'index, au majeur et à une partie de l'annulaire ainsi que les nerfs fléchisseurs des doigts.
Lorsque les tissus qui constituent ce canal sont enflammés, le nerf médian est alors compressé et cela provoque des engourdissements, des picotements et des douleurs de la main, on parle de syndrome du canal carpien (SCC). Cette douleur peut irradier dans le bras et parfois même jusqu'à l'épaule.
Ces symptomes sont encore plus douloureux la nuit, au début il suffit de secouer la main pour les faire disparaître ! Puis, elles s'intensifient dès que l'on utilise la main ou le poignet et on finit par avoir du mal à saisir voire à tenir des objets même légers que l'on échappe !
Ce syndrome peut provenir d'une blessure, de diabète ou d'arthrite rhumatoïde ou encore d'hypothyroïdie (maladies qui augmentent l'épaisseur des tendons), mais le plus souvent il est causé par un mouvement répétitif par exemple saisir ou pincer un objet tout en ayant le poignet fléchi.
D'après les statistiques, les femmes enceintes ainsi que les femmes de plus de 50 ans sont particulièrement atteintes par ce syndrome.
La catégorie de personnes la plus sujette à ce syndrome est évidemment celle qui regroupe les travailleurs de force et toutes les personnes utilisant quotidiennement leurs doigts pour des travaux manuels répétitifs.
Le diagnostic est confirmé par un électromyogramme, examen qui permet de constater que c'est bien le nerf médian qui est compressé et surtout de localiser la compression lorsqu'une intervention chirurgicale est nécessaire.
Le repos, l'usage d'anti-inflammatoires ou d'analgésiques ou encore une infiltration de corticoïdes peuvent suffire à atténuer les douleurs, mais en général, ce soulagement n'est que temporaire.
Il convient également de traiter toute maladie qui pourrait être la cause du SCC avant d'envisager l'intervention chirurgicale.
Cette intervention consiste à faire cesser la compression du nerf médian en ouvrant l'épais ligament qui ferme le canal.
Lorsque la synoviale (enveloppe essentiellement composée de fibres élastiques et de graisse) qui entoure les tendons est épaissie on peut également "curer" le canal en enlevant ladite synoviale !
Pour une visualisation simplifiée, on peut concevoir ça comme une tuyauterie qu'il faudrait déboucher pour que tout rendre dans l'ordre !
Il en résulte une cicatrice d'environ 3 centimètres pour une opération classique.
L'intervention peut également être pratiquée sous endoscopie ce qui permet d'une part, d'éviter la cicatrice dans la paume de la main et d'autre part, une reprise d'activité plus rapide.
Plus l'intervention sera réalisée rapidement après le diagnostic, meilleurs seront les résultats et la rapidité de récupération de la force, cette dernière est variable dans le temps mais d'autant plus longue que le nerf médian était plus comprimé !
Le patient doit garder un pansement une douzaine de jours sans le mouiller et en évitant les gros efforts.
Depuis l'intervention de l'an dernier, les pansements sont différents, beaucoup plus légers ce qui est fort appréciable lorsqu'il fait très chaud comme en ce moment, ils ne nécessitent même pas de bande par dessus afin de les maintenir.
Il s'agit de pansements hydrocolloïdes extra-minces, lesquels, d'après la notice d'utilisation, créent un milieu humide favorable à la cicatrisation. Je vous épargne les autres détails, au cas où cela vous intéresserait, je vous donne la marque DuoDERM et vous trouverez plus de détails sur Internet.
L'infirmière m'a dit que c'était idéal pour les ampoules et les petites brûlures...
Après un nettoyage antiseptique à la Biseptine, tous les 2 jours on applique un nouveau pansement jusqu'à cicatrisation complète.
Puis, l'infirmière retire un point sur deux (environ 12 jours après l'intervention) et le surlendemain le reste des points... et il ne reste plus qu'à récupérer la force de préhension !
En effet, selon les sites médicaux, une diminution de la force de la main de 20 à 30% persiste pendant 3 à 6 mois ; force et sensibilité complète ne reviennent qu'après le sixième mois.
Il est nécessaire de bouger les doigts, le plus normalement possible, en manipulant de petits objets comme une balle en mousse ou de la pâte à modeler.
La cicatrisation des tissus sous cutanés étant parfois sensible, il ne faut cependant pas arrêter cette auto-rééducation !
Il est normal d'avoir un peu mal la première journée après l'intervention.
Ces douleurs disparaissent en prenant un antalgique pendant 48 heures.
Venons-en maintenant à la façon dont ça s'est déroulé concrètement pour mon Kiki.
La veille, la secrétaire du service a téléphoné pour confirmer l'heure d'entrée, le lieu ainsi que les impératifs et précautions : prendre ses douches (la veille au soir et le matin) ; être strictement à jeun (pas d'eau, ni de cigarette depuis minuit !), ne pas porter d'objets de valeur, ne pas avoir de bijoux (enlever les piercings : Noméo il ne manquerait plus que ça que mon Kiki porte des piercings, à son âge !).
Elle a aussi ajouté qu'il ne fallait pas de maquillage... bon pourquoi pas, mais je me demande quand même si elle était bien en forme ce jour la Madame ou comme c'est moi qui ai répondu... la confusion a dû venir de là !
Après l'inévitable douche Bétadine, nous sommes arrivés à 7 H 30 directement dans le service, Kiki avait déjà fait son entrée le jour de son rendez-vous avec l'anesthésiste en début de semaine.
Le service ambulatoire du Centre Hospitalier de Libourne est tout récent, il est au même étage que le service de consultation anesthésiste.
Pour les éventuels "utilisateurs", on y accède par les consultations externes, en rentrant, première porte à droite ou la suivante par l'ascenseur...
C'est clair, il y a de l'espace, mais aucune décoration, ça manque cruellement de chaleur !
Il y a 10 chambres individuelles avec un lit médicalisé équipé d'une double commande, l'une pour le patient et la seconde en bout de lit pour le personnel soignant.
La chambre est meublée très sommairement : une table roulante pour servir le repas ; une tablette intégrant l'éclairage, bien conçue entre autres pour recevoir la sonnette d'appel, le téléphone ; un placard avec cintres pour les vêtements du patient mais aussi avec un coffre-fort à combinaison où il peut déposer par exemple son sac à main pour une dame et ses objets personnels bien qu'il soit déconseillé d'en avoir ce jour-là ; il y a aussi une chaise pour l'accompagnant !
Enfin, il y a un dispositif certainement obligatoire mais que j'ai été la seule à utiliser, un distributeur de gel (solution) hydroalcoolique (SHA), tout à côté se trouve une affichette sur laquelle on peut lire "Tous concernés -SHA- dès l'entrée et la sortie de la chambre - médecin - l'ensemble du personnel - visiteurs - patient. Bonne visite" et une flèche du genre de celle-ci pour ne pas rater le fameux distributeur :Bien que ce soit un service dont la vocation est de ne garder les patients qu'en service de jour, on peut regretter, enfin à mon avis, qu'il n'y ait pas de toilettes dans la chambre. Une fois arrimée à sa perfusion, en cas de besoin imminent ou d'oubli d'y aller avant, le malade doit faire suivre sa perfusion au fond du couloir.... Quant aux accompagnants, ils doivent sortir du service et aller dans les WC de la salle d'attente du secrétariat.
Dès son arrivée, après nous avoir fait faire le tour du propriétaire, l'infirmière a demandé à Kiki de se déshabiller entièrement pendant qu'elle allait chercher son dossier.
Pour éviter des commentaires, je précise que je n'ai pas de photo à ajouter !!!!... et ce ne serait même pas intéressant...
...je ne sais pas si vous vous souvenez de ma description des chemises d'hôpital version Clinique du Libournais dans l'article cataracte, mais celles-ci n'ont rien à voir !
Il s'agit tout d'abord de blouses en coton avec petit imprimé, l'important étant que le coton n'est pas du tout transparent.
Dans cet hôpital ils ont d'ailleurs toujours utilisé ce type de tissu, la nouveauté c'est la forme : avant elles étaient fendues au beau milieu du dos.... et on se retrouvait, les fesses à l'air !
Les nouvelles s'enfilent toujours les bras en avant mais le côté droit est bien plus long et après avoir fait le tour du dos vient se poser sur la gauche par un système de pressions, il y en a également deux au niveau du cou et vous voilà à l'abri de tous les regards du moins jusqu'à ce que vous vous retrouviez dans le bloc opératoire !
Pour parfaire la tenue, il a enfilé ses petits chaussons (modèle et taille unique !).
L'infirmière est alors revenue lui prendre la température et la tension. Ensuite elle lui a attrapé un peu d'eau dans un verre afin de lui faire avaler une prémédication, soit un anxiolytique en précisant que le chirurgien avait "tapé fort !".
C'est alors qu'elle lui a demandé : "Pourquoi vous êtes anxieux ?" et mon Kiki de répondre : "Noooooooonnnn !" et moi de penser "Mais que ouuuiiiiiii !".
Je n'ai pas su ce dont il s'agissait mais il est vrai qu'environ 10 minutes après, mon Kiki il a commencé à bien déconnecter et à piquer quelques micro-siestes !!
Puis elle est passée à l'épilation ou plutôt à la tonsure à ras : d'abord le poignet, la main et pour terminer l'aisselle... Bon, là en fait j'avais parlé d'infirmière, mais ce n'était certainement qu'une aide-soignante, elle était habillée en vert.
... et pour terminer, c'est une infirmière (en blanc) qui est arrivée.
En entrant elle a dit "Bonjour Monsieur !", moi elle n'a pas dû me voir ni m'entendre quand je lui ai dit bonjour !
Mais si, elle m'avait vue, puisque j'ai dû sortir (je n'ai pas trop compris pourquoi d'autant plus que mon Kiki il aime pas du tout, du tout ce qui ressemble à une piqûre !!) le temps de poser la perfusion qui servirait en cas de complication pendant l'opération et de nécessité d'une anesthésie totale ou même pour un simple calmant !
Et quand elle a eu terminé elle n'a même pas pris la peine de me dire que je pouvais revenir voir mon Kiki ! Si les accompagnants ne sont pas censés rester, il fallait me le dire...
En revenant dans la chambre, en plus de sa perf, mon Kiki avait aussi son petit bracelet d'identification avec nom et date de naissance. J'ai remarqué qu'au pied du lit était attachée l'attelle qu'il devrait porter jusqu'à complète guérison afin d'éviter les coups sur la plaie :
la photo c'est après, je n'avais pas emmené mon appareil à l'hôpital...
Puis on a gentiment attendu, Kiki n'a pas trouvé le temps long et il n'était pas du tout stressé, enfin en apparence, mais je crois qu'en réalité aussi car la prémédication agissait vraiment bien.
L'opération étant prévue à 9 H, il devait partir à 8 H 30, le brancardier l'a réveillé d'un de ses petits sommes à 8 H 45.
J'ai filé aussitôt faire les courses pour le soir et lorsque je suis revenue à 10 H 15, ça m'a fait bizarre de voir cette chambre toute vide avec juste la chaise et la table roulante...!
Pour ne pas trop angoisser en attendant sans rien faire, je suis descendue à l'accueil général de l'hôpital me chercher un café car en ambulatoire, il n'y a rien de prévu.
En fait de détente... au retour, pour changer, car j'avais déjà fait le trajet plusieurs fois, j'ai décidé de prendre l'ascenseur qui est situé dans un coin écarté du secrétariat des consultations externes.
Ce jour-là il y avait pas mal de monde, du bruit.
Je montais donc dans l'ascenseur et appuyais sur le 1 (il n'y a qu'un étage, je ne pouvais pas me tromper !) et paf plus d'électricité et rien qui ne bouge !
Donc dans le noir complet, je me dis : "Je ne vais pas appuyer sur n'importe quoi !" mais je retrouvais les boutons et après les avoir tous essayés rien ne se produisit.
J'ai bien attendu 2 minutes pensant que ça allait revenir, puis j'ai commencé à tambouriner sur la porte... personne ne m'entendait, j'ai tapé plus fort sans crier parce que de toutes façons avec ma petite voix, si personne n'entendait les coups il n'entendrait pas non plus mes appels !
Après 5 bonnes minutes de plus, (je vous assure que ça fait longuet, même si l'on est nullement claustrophobe) quelqu'un est enfin venu me dire "ne vous inquiétez pas il est long à démarrer des fois !" "Ok, mais là ça fait plus de 5 minutes que j'y suis et dans le noir !!!"
La voix a certainement appuyé sur un bouton ou je ne sais quoi, toujours est-il que je suis repartie !
Le pire, en revenant dans la chambre : mon Kiki n'y était toujours pas ! Vers 11 H 15, je me dis (c'est vrai, vous l'avez remarqué, je me parle beaucoup !) que je n'allais pas tarder à demander de ses nouvelles et il est arrivé à 11 H 22.
Par la suite, il m'a expliqué que son intervention avait été retardée car la personne après lui était trop anxieuse et elle était passée avant lui !
Aussitôt, l'aide soignante lui a enlevé la perfusion, repris température et tension. Evidemment son bras était encore tout ankylosé.
Je ne crois pas l'avoir précisé avant, mais l'an dernier il avait déjà été opéré de la main droite, la phase post-opératoire avait été plutôt compliquée car il ne pouvait vraiment pas faire grand chose, je devais même l'aider à s'habiller, je devais conduire...
En me remémorant le déroulement des événements l'an dernier, j'ai compris pourquoi le chirurgien a forcé sur la prémédication. Arrivé au bloc, juste avant de commencer Kiki avait demandé à l'anesthésiste s'ils commençaient bientôt car il "sentait" encore sa main... ne le croyant pas trop et pour vérifier, l'anesthésiste lui avait piqué quelque chose dans le bras et avait bien vu son sursaut. Il avait alors dû utiliser la perfusion et ajouter de l'anesthésiant, de ce fait alors qu'il aurait dû être conscient, Kiki ne s'était réveillé qu'à la fin de l'opération.
Cette année, il avait une infirmière à son chevet et ils sont discuté pendant toute l'opération, soit environ dix minutes.
Cette année, c'est plus simple : je dois encore lui couper sa viande par exemple, mais il est beaucoup plus autonome.
Et pour revenir à son bras ankylosé, je me souviens que l'an dernier, il avait voulu le soulever et il lui était retombé sur le nez comme un poids mort qu'il était en fait.
Cette fois, dès son retour, il réussissait déjà à bouger tous ses doigts contrairement à l'an dernier où il lui avait fallu plusieurs jours avant d'y parvenir.
Ensuite vers midi trente il a eu un bon repas qu'il a mangé avec appétit, je l'ai un peu aidé à couper la viande, ouvrir le pot de yaourt... et lorsqu'il a eu terminé je suis allée me restaurer à mon tour avec un immense sandwich.
Vers 14 H 00, l'effet de l'anesthésiant ayant complètement disparu, Kiki a dû demander un calmant qui lui a été apporté aussitôt (2 Di-Antalvic) en lui précisant que si ça ne le soulageait pas, on lui donnerait en plus un Bi-Profenid.
On a dû attendre le passage de l'anesthésiste puis du chirurgien avant de pouvoir partir vers 17 H 00. Entre-temps Kiki avait fait de nombreux sommes et je voyais tout de même que par moments il plissait le front en dormant signe que son sommeil n'était pas vraiment serein !
Avant de rentrer à la maison, il a fallu passer à la pharmacie prendre le nécessaire pour faire les pansements ; une fois rentrés, appeler l'infirmière qui doit venir tous les deux jours refaire le pansement jusqu'à ce qu'elle enlève les points le 12ème jour (enfin un point sur deux pour commencer et le reste... quand elle jugera bon, soit le lendemain ou le surlendemain.).
Il avait dû prendre la décision de se faire opérer car il ne supportait plus les douleurs qui le réveillaient toutes les nuits et qui juste avant l'opération (même scénario pour les deux mains) le faisaient également souffrir la journée.
La première fois, le résultat a été très concluant, il n'en souffre plus du tout et il ne reste qu'une petite cicatrice à peine visible car elle est dans la paume et suit pratiquement la ligne de la main.
Pour la seconde, l'opération a eu lieu il y aura 8 jours demain et bien que jusqu'ici tout ce soit bien passé et même mieux que la dernière fois, une petite crainte apparaît car hier soir, une douleur qu'il n'avait pas ressentie jusqu'à présent est apparue et il a dû prendre des antalgiques. En outre, il ressent une ankylose au niveau de l'auriculaire. On va quand même attendre un peu avant de s'inquiéter... il dit que non, mais peut-être que sans s'en apercevoir il a un peu trop forcé !
Et pour finir une photo avec le nouveau pansement et les jolies marques de repères faites par le chirurgien !
Sur la première photo, on voit un peu mieux le pansement...
Je ferai des mises à jour au fur et à mesure de l'évolution...
Mise à jour du 6 Juillet 2009
Kiki n'a plus mal, dommage que son dos le fasse toujours souffrir.
L'infirmière lui a refait le pansement ce matin, j'en ai profité pour prendre une nouvelle photo (dans la journée... quand Kiki aura lâché l'ordi je n'ai pas eu le temps de la transférer !), elle pense que lorsqu'elle aura enlevé les points elle devra mettre un... j'ajouterai le nom plus tard, j'ai oublié !....
Mise à jour du 8 Juillet 2009
L'infirmière a enlevé un point sur deux, mais elle devait porter un strip pour "rapprocher les berges" de la plaie... et elle n'en avait pas : conclusion quelques minutes plus tard, la plaie s'est réouverte et a saigné, heureusement que Kiki a rendez-vous demain chez notre généraliste pour sa première séance de mésothérapie, il va devoir aussi lui montrer ça !
Mise à jour du 9 Juillet 2009
Notre médecin traitant a refait le pansement. Et c'était bien nécessaire, elle a mis un pansement sec, c'est à dire classique avec gaze et un morceau de bande adhésive (du genre Omnifix) car le DuoDERM avait provoqué une macération défavorable à la cicatrisation. De plus, la plaie avait saigné, elle a donc mis deux strips en croix afin de "consolider les berges".
L'infirmière devra refaire le pansement encore une fois dimanche matin et après vérification de la cicatrisation, enlever d'abord les strips puis les points restants mardi.
Nouveau pansement :
Mise à jour du 10 Juillet 2009
J'ai dû refaire le pansement de Kiki car la plaie avait saigné, j'ai simplement changé la compresse et remis une bande adhésive, mais avant j'ai pris une photo et ce n'est pas beau du tout ! Outre, le saignement, je trouve que la plaie est large... l'infirmière vient dimanche matin, à suivre...
Mise à jour du 12 Juillet 2009
L'infirmière a changé le pansement, il semble que la cicatrisation soit en bonne voie cette fois, elle reviendra mardi enlever les points et si nécessaire remettre des strips...
Mise à jour du 14 Juillet 2009
L'infirmière a réussi à enlever les deux derniers points, je dis "a réussi" car ils étaient déjà bien emprisonnés dans la chair et elle a dû gratter un petit moment.
Maintenant mon Kiki n'a plus qu'un petit pansement, ce soir ou demain je lui changerai et je prendrai une photo, il n'y a pas d'inflammation mais... bof pas très beau !
Mise à jour du 24 Juillet 2009
Encore quelques petites traces, quelques peaux mortes mais au niveau cicatrisation ça se passe à peu près bien en surface mais d'après notre médecin, les douleurs que Kiki continue à ressentir seraient dues à une mauvaise cicatrisation en profondeur...
Ce qui est inquiétant c'est qu'il a toujours mal, il a une prolongation d'arrêt de travail jusqu'au 14 Août et a rendez-vous avec le chirurgien le 12....
De toutes façons il n'aurait pas pu reprendre le travail car la plaie reste sensible et il n'a pas du tout récupéré de force dans la main !
Mise à jour du 12 Août 2009
Le chirurgien a conclu que les douleurs persistantes provenaient du fait que la première phalange du pouce de Kiki avait été greffée. En effet, en 1973 elle avait été sectionnée alors qu'il travaillait sur un engin dont je ne saurais pas vous dire le nom !
Il y aurait donc "compensation" ou "décompensation" je ne sais plus quel terme il a employé et c'est ce qui provoquerait un rétablissement plus long que la dernière fois !
De plus, il aurait dû, après cicatrisation, appliquer du Jonctum, matin et soir, ce qui aurait accéléré la cicatrisation interne.... Donc, si cela vous arrive, n'oubliez pas le Jonctum,
crème à l'origine destinée à soigner les petites brûlures superficielles, mais aussi pour les cicatrices post-opératoires.
Après avoir examiné le "travail" puis tester si kiki pouvait toucher ses 4 autres doigts avec son pouce "faire la pince", ce qu'il n'a pu faire qu'avec difficulté pour l'annulaire et pas du tout pour l'auriculaire, il a testé sa force.
Pour cela, il a utilisé un appareil que Kiki devait serrer aussi fort que possible : avec la main droite, il a obtenu 35 kilos mais avec la main opérée, seulement 15 kilos !
Il lui a donc prolongé son arrêt de travail, jusqu'au 30 Août et lui a prescrit 15 séances de kiné pour un "travail de renforcement musculaire au niveau du pouce et du poignet ; massages et électrophysiothérapie".
Pour finir la photo habituelle sur laquelle vous pourrez constater que la cicatrice est relativement "belle" mais qu'une certaine rougeur subsiste sur le pourtour. Néanmoins, à mon humble avis, extérieurement, esthétiquement, c'est du bon travail ! Pour le résultat réel, les douleurs... à voir dans la prochaine mise à jour !
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